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QUELLE FRANCE
APRES L'ELECTION PRESIDENTIELLE
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Editorial : Mars 2007
La ou le Président de la République élu en mai 2007, saura t-il et pourra t-il redonner espoir aux français, tant les interrogations sur le devenir de nos concitoyens se cumulent depuis des décennies, sans avoir la moindre amorce de solutions ?
Qu’en sera-t-il de la dette publique abyssale et du paiement des retraites ?
Qu’en sera-t-il du chômage de nos jeunes, ainsi que du désintérêt dont souffrent nos concitoyens âgés de 50 ans et plus, alors qu’il est question de travailler au-delà de 60 ans ?
Qu’en sera-t-il de la crise morale traversée par notre société, appelée par certains esprits à douter de son histoire et de sa culture, au point d’être constamment invitée à faire sa repentance sur son passé ?
Qu’en sera-t-il de l’évolution vers le communautarisme et la primauté à la préférence de l’origine, appelée improprement « discrimination positive », bafouant de fait le triptyque républicain : Liberté, Egalité, Fraternité ?
Ces inquiétudes auraient pu être évitées, à partir d’une politique réellement fondée sur l’intérêt général.
Est-il acceptable que les parlementaires dont la fonction est de voter les lois, appliquent à leurs concitoyens les principes de la retraite par répartition, tout en s’accordant à eux-mêmes les privilèges de la retraite par capitalisation, s’autorisant d’être au-dessus des lois qu’ils votent, par leur immunité parlementaire ?
Les temps ont bien changé depuis le Général de Gaulle, dont le parcours atteste de son seul intérêt pour la France et les français.
Seul, contre tous en 1940 pour contribuer à sauvegarder l’honneur d’une France menacée.
Seul, face aux américains et aux anglais, pour préserver la souveraineté de la France.
Seul aussi, face aux partis politiques, au moment de la création du rassemblement du peuple français en 1947.
Encore seul en 1958, au moment où il a fallu créer la Vème République.
Toujours seul, contre les partis politiques en 1962, pour élire le Président de la République au suffrage universel.
Enfin seul en 1969, lorsqu’il a fallu convaincre les français des bienfaits de la participation et de la régionalisation.
Aujourd’hui, quel candidat à l’élection présidentielle incarne les valeurs du gaullisme ?
De notre point de vue, aucun
des deux candidats les plus souvent cités par les instituts
de sondage, ne possède le charisme rassurant pour apaiser et
rassembler durablement les français
Jean-Jack DENOUAL
Président délégué
collectif du discours de Bayeux